EXPOSITION JEAN PICART LE DOUX
22 au 30 mai 1970
Jean Picart Le Doux est né à Paris le 31 janvier 1902. Autodidacte, il ne reçoit aucune formation professionnelle spécialisée. Il suit des cours dans des académies privées, et fait ses débuts dans la reliure et l’édition.
En 1933, il abandonne l’édition pour les Arts graphiques et la publicité. Il expose ses premières oeuvres en 1935, à la Galerie Billiet-Vorms et jusqu’en 1940, étendant dans ce domaine ses activités, participe à différentes manifestations et obtient, au Salon de l’Imagerie, le 1er Prix de l’Affiche de théâtre.
La rencontre en 1940 avec Jean Lurcat fut pour lui déterminante : il s’intéresse dès lors passionnément au renouveau de la tapisserie sans toutefois renoncer aux arts graphiques, et exécute en 1944, pour Leleu, ses premiers cartons (décoration du paquebot la "La Marseillaise", et, en 1946, prend part à la grande exposition du Musée d’Art Moderne.
Jean Picart Le Doux participe à toutes les présentations de groupes en province et à l’étranger aussi bien qu’aux Salons des Indépendants, d’Automne et des Artistes Décorateurs. Il participe également à expositions particulières à Paris, à Lausanne et à Zurich.
En 1950, Picart Le Doux projette l'idée d'une Alliance graphique internationale (AGI), lors de la rencontre avec les exposants d’une exposition de leurs travaux à Bâle, de deux autres graphistes français, Jean Colin et Jacques Nathan, et de deux graphistes suisses, Fritz Bühler et Donald Brun. L'AGI est fondée officiellement le 22 novembre 1952 et Picart Le Doux en sera le premier président.
Il fut aussi vice-Président de l’Association des Peintres cartonniers, membre du Comité de la Société des Artistes décorateurs, du Salon d’Automne, de l’Union des Arts Plastiques et du Conseil d’administration de la Maison de la Pensée française. Jean Picart Le Doux a reçu d’importantes commandes de tapisseries pour la Chambre de Commerce de Paris, la Compagnie générale transatlantique, les Messageries maritimes, la Fondation Salomon de Rothschild, le Lycée français à Lisbonne.
Quelques-unes déjà de ses tapisseries ont été acquises par le Musée d’Art moderne, le Mobilier National, la Manufacture des Gobelins et l’une d’elles, le "Cérés" par l’Etat Polonais.